
À 22 ans, Thibault Escaich voyage à travers l’Europe pour s’entraîner et performer en triathlon.
Course, natation, vélo : il enchaîne les disciplines, les compétitions, les entraînements… et les kilomètres.
Mais côté mental, pas de coach attitré.
Pas d’accompagnement mental… mais pas de déni
Thibault est clair : “Je ne suis pas encore assez stable pour investir dans un suivi mental. Je suis toujours en déplacement. Et je pense que ça doit se faire en présentiel.”
Ce n’est pas un refus. Plutôt un choix lucide et réfléchi, en lien avec son mode de vie actuel.
En attendant, il s’appuie sur son entourage proche, sur sa communauté, et sur des routines personnelles bien ancrées.
Un réseau solide pour garder la tête froide
Avant les compétitions, Thibault peut compter sur des proches qui le connaissent par cœur. Des mots justes, du soutien sincère. Et quand ça va moins bien ? “Je partage sur les réseaux, et je reçois des messages qui me boostent. Ça aide vraiment.”
Le soutien ne vient pas toujours d’un pro. Il peut aussi venir de ceux qui te suivent et te comprennent.
Des inspirations mentales… à sa façon
Thibault ne lit pas de manuels théoriques. Mais il observe, écoute, ressent.
→ Les documentaires Intérieur Sport
→ Des livres comme Les Accords Toltèques ou Le secret des All Blacks
→ La fameuse causerie de Pascal Dupraz pour relancer la flamme
“Quand ça ne va pas, je me rappelle pourquoi je fais ça. Et si j’ai besoin de souffler, je vais taper dans un ballon avec les copains.”
Équilibre mental : souplesse, clarté, humour
Avec ses propres règles, Thibault trace un chemin d’équilibre.
Tous les dimanches soirs, il planifie sa semaine :
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Alternance & études
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Famille & amis
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Entraînements
Un tri clair, souple, ajusté. “Si je dois réduire un entraînement pour garder un moment social, je le fais.”
Et toujours avec cette phrase en tête : “Le triathlon, c’est comme les mélanges d’alcool : un peu les jambes, beaucoup la tête.”
Un futur plus posé, pour un mental plus structuré
Thibault n’en est qu’au début de son parcours mais il sait déjà que pour viser plus haut (Ironman, équipe de France longue distance…), il devra s’outiller différemment. “Quand je serai plus posé, je prendrai un préparateur mental. C’est sûr.”
Chez Sumfuo, on croit en la réalité de chaque athlète
Pas besoin d’avoir un coach mental pour travailler son mental.
Pas besoin d’être à fond sur la prépa mentale pour en reconnaître l’utilité.
Thibault nous montre que le plus important, c’est la conscience.
Savoir comment on fonctionne, ce dont on a besoin… et ce qu’on pourra construire quand ce sera le bon moment.
Et toi ? Tu sais où tu en es avec ton mental ?