La préparation mentale, un atout indispensable en sport équestre.
Ancienne cavalière en équipe de France de TREC, Emilie Stuck nous livre son expérience sur l’importance de la préparation mentale dans sa carrière sportive.
Comment avez-vous découvert la préparation mentale ?
« J’ai découvert la préparation mentale lors de ma première année en groupe France de TREC. Pendant un stage fédéral, nous avons eu une intervenante qui m’a beaucoup marquée. J’ai alors pris conscience de l’impact que mon mental pouvait avoir sur mes performances. Par la suite, j’ai choisi d’être accompagnée par un préparateur mental. »
Dans une discipline où l’on forme un véritable binôme avec le cheval, gérer ses émotions est une clé essentielle du succès.
Comment cela a influencé la relation avec votre monture ?
« Le cheval ressent tout. Si je suis stressée ou tendue, il le sera aussi. Apprendre à maîtriser mes émotions était primordial pour que ma jument reste calme. Nous ne communiquons pas avec des mots, mais les chevaux perçoivent nos intentions et nos énergies. Cela m’a appris la patience. »
Emilie explique également les techniques qu’elle a utilisées pour améliorer ses performances : la visualisation des parcours, la gestion de la respiration dans les moments de stress intense et l’apprentissage de la relativisation des échecs.
Quels enseignements tirez-vous de cette expérience ?
« J’ai appris à ne pas me focaliser sur mes échecs. Ce n’est pas grave d’échouer. Il faut savoir prendre du recul et identifier les étapes pour parvenir à son objectif. C’est une technique que l’on peut appliquer dans de nombreux domaines, au-delà du sport. »
L’après-compétition : un nouveau chapitre
Après plusieurs années en compétition, Emilie a décidé de changer de discipline et d’arrêter le TREC.
Comment avez-vous vécu cette transition ?
« Sur ma dernière année, je prenais beaucoup moins de plaisir. Mes amies avaient arrêté pour leurs études, c’était très coûteux donc je travaillais les week-ends et j’avais donc moins de temps pour m’entraîner correctement. J’ai donc décidé d’arrêter après les championnats de France. La préparation mentale m’a aidée à vivre cette transition sereinement, et je n’ai aucun regret. »
Aujourd’hui, Emilie profite de sa passion à travers le loisir et se tourne vers une nouvelle discipline, le concours complet.
« J’ai déménagé pour mes études dans le sud et ma jument m’a accompagnée. Nous nous préparons à découvrir le concours complet, une discipline qui présente quelques similitudes avec le TREC. J’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve. »
Une leçon universelle
À travers son témoignage, Emilie Stuck montre que la préparation mentale est un levier essentiel pour dépasser ses limites, gérer les transitions et continuer à avancer avec sérénité.
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