Bonjour, moi c’est Enzo Violin, j’ai 22 ans et je vais répondre à quelques questions pour SumFuo.

Quand et comment avez-vous découvert l’importance de la préparation mentale dans votre carrière sportive ?

Quand et comment j’ai découvert l’importance de la préparation mentale dans ma carrière sportive… Alors moi, je fais du foot depuis 17 ans au niveau amateur. J’ai découvert son importance lors du Covid, parce que c’est vrai, les compétitions n’avaient plus lieu, restrictions au niveau du déplacement, etc. Donc forcément, le foot a été un petit peu mis de côté. C’est à partir de cette période-là que j’ai commencé à développer un petit peu la visualisation mentale, pour justement essayer de garder un petit peu cette technique-là. Donc ouais, je dirais qu’à partir du Covid, j’en ai vu son importance, j’en ai vu ses bienfaits, donc c’est quelque chose que j’essaie de mettre en place.

Selon vous, quelle place occupe aujourd’hui la dimension mentale par rapport à la préparation physique et technique ?

Alors, la place qu’occupe la préparation mentale par rapport à la préparation technique, tactique, pour moi, elle est un petit peu mise en retrait. Parce que c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est quelque chose qui est un petit peu négligé, alors qu’il est tout aussi important, voire un petit peu plus important, parce que c’est vrai que le mental, c’est hyper important dans le foot et dans le sport en général, pour ne pas lâcher, pour gérer son stress, sa concentration, etc.
Donc, pour moi, c’est quelque chose qui est un petit peu mis en retrait par rapport à ces deux disciplines-là. Voilà, donc c’est quelque chose qui, pour moi, est dommage, parce que c’est ultra important de gérer son stress, son mental, parce que les efforts, c’est quelque chose de primordial dans le sport. Et si le mental ne suit pas, on peut ne pas performer.

Pouvez-vous décrire les techniques ou outils de préparation mentale que vous utilisez régulièrement (visualisation, respiration, routines, etc.) ?

Alors, quelles sont les techniques que j’utilise ? Comme j’ai dit précédemment, j’ai déjà utilisé la visualisation, parce que c’est quelque chose qui permet de garder un petit peu cette main sur l’aspect technique.
Et ensuite, de mon côté, j’ai des exercices. C’est plutôt une routine avant chaque match, qui m’est propre et que je réalise avant chaque match. Ça me permet, pour moi, de me mettre dans le match, d’être focus et de camoufler un petit peu ce stress qu’il peut y avoir, ainsi que cet engouement, cette atmosphère un peu palpitante, qui me permet de me canaliser, soit dans le vestiaire, soit chez moi avant le match, avant d’aller au rendez-vous.

À quel moment de la saison ou de la compétition la préparation mentale vous semble-t-elle la plus déterminante ?

Pas sûr qu’il y ait de bon moment propice à la préparation mentale. Je pense que c’est quelque chose qui se fait vraiment sur le long terme, dans le sens où c’est propre à chacun. C’est vrai que les objectifs vont diverger, les attentes vont diverger, les besoins vont être différents, donc c’est vraiment propre à chacun.
Pour moi, il n’y a pas forcément de bon moment ou un stade de la compétition particulier qui est préférable. Je pense que c’est vraiment par rapport à ce que chacun attend et à ce que chacun souhaite développer en termes de compétences et en termes de procédés, pour justement performer.

Quels sont, selon vous, les principaux bienfaits de cette préparation (gestion du stress, confiance, concentration, récupération, etc.) ?

Quels sont les bienfaits de la préparation mentale ?
Alors déjà, pour moi, il y a la gestion du stress, parce que c’est vrai que le stress, c’est quelque chose qui peut être un sujet important dans le sport aujourd’hui, puisque les compétitions sont de plus en plus compétitives.
La concentration, parce que c’est vrai que souvent, on a tendance à avoir des sauts de concentration, et la préparation mentale permet de rester focalisé sur ses tâches, sur ses missions, sur son but et sur son objectif.
Et ensuite, il y a aussi l’aspect technique et bien-être. Quand je dis ça, c’est plutôt la confiance, parce que c’est vrai qu’on a tendance à se sentir bien, à se sentir confortable dans ce qu’on souhaite entreprendre.
Donc, pour moi, c’est un tout qui englobe un petit peu cette préparation mentale-là. Donc ouais, pour moi, je pense que c’est plutôt une osmose de tout ce que la préparation mentale peut apporter de bon, qui va faire que ça va ensuite se répercuter sur les performances sportives de chacun.

Avez-vous constaté une évolution de vos performances ou de votre régularité grâce à cette approche ?

Est-ce que j’ai constaté une amélioration de mes performances ?
Alors, j’aimerais dire oui, parce que forcément, ça rejoint un petit peu la question précédente. Si on se sent bien dans son corps, si on se sent bien dans sa tête, forcément, les performances vont suivre, parce que ça va être un effet boule de neige.
Donc ouais, je dirais que mes performances ont augmenté par rapport à la gestion du stress, à la gestion de la confiance, parce que c’est vrai qu’il ne faut pas trop être dans un excès de confiance, ni être dans une confiance trop basse.
C’est un juste milieu. Donc mes performances, je pense, se sont améliorées dans tous les sens du terme, pas seulement statistiques, mais plutôt sur une généralité.

Quels conseils donneriez-vous à de jeunes sportifs qui hésitent à intégrer la préparation mentale dans leur entraînement ?

Le seul conseil que je pourrais donner à la jeunesse, c’est vraiment de ne pas hésiter à en parler, parce que ce n’est pas une honte. Moi, j’ai commencé la préparation mentale entre mes 15 et 16 ans, et vraiment, ça m’a mené là où je suis aujourd’hui, parce que c’est vrai que, même si je ne joue pas à un niveau très, très élevé, je me sens bien dans ma tête et je me sens bien quand je joue.
Donc voilà, il ne faut surtout pas hésiter à en parler, ce n’est pas une honte, ça fait partie du sport. C’est quelque chose qu’il ne faut pas négliger, surtout chez les jeunes sportifs qui sont en passe de devenir pros.
Je pense que c’est quelque chose qu’il ne faut pas négliger. Donc voilà, le conseil que je pourrais leur donner, c’est de ne pas hésiter à en parler et de ne pas avoir honte de soulever les problèmes qu’on peut rencontrer dans le sport.

Merci beaucoup pour cette interview. N’hésitez pas à suivre la page Sumfuo. Puis bonne saison sportive à tous.

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