
Dans le monde du sport, la performance ne repose pas uniquement sur l’entraînement physique. La préparation mentale joue un rôle clé dans la gestion du stress, de la confiance en soi et de l’adaptation aux défis de la compétition. Guillaume Soudais, coureur de niveau interrégional, a choisi de développer cet aspect sans accompagnement extérieur, en s’appuyant sur sa propre expérience et des outils appris en autonomie.
Dans cette interview, il nous dévoile son approche de la préparation mentale et son impact sur sa progression.
Travailler son mental sans coach : un choix assumé
Contrairement à de nombreux athlètes, Guillaume n’a pas recours à un psychologue du sport ou à un coach mental. Pourtant, il ne laisse pas son état d’esprit au hasard. Formé à la préparation mentale depuis trois ans, il applique différentes méthodes pour rester concentré et performant en compétition.
Parmi ses stratégies préférées :
– Le travail sur la confiance en soi
– L’optimisation du discours interne
– Des exercices de gestion du stress avant et pendant la course
Grâce à cette approche, il parvient à mieux anticiper les moments de doute et à renforcer son mental avant ses échéances sportives.
Techniques clés pour gérer le stress et la pression
Guillaume a intégré plusieurs outils dans sa routine pour être prêt le jour de la compétition :
- L’imagerie mentale : il visualise sa foulée et se projette mentalement dans sa course pour mieux appréhender les moments difficiles.
- La respiration contrôlée : il pratique des exercices pour relâcher la tension avant une épreuve.
- Un rituel de préparation : la veille d’une course importante, il mise sur des étirements et des auto-massages pour détendre son corps et apaiser son esprit.
Malgré ces méthodes, il admet que le discours interne reste un point sensible. À certains moments, le doute peut s’installer, en particulier lorsqu’il remet en question sa capacité à atteindre ses objectifs.
Se dépasser pour atteindre un niveau national
Son ambition à court terme : courir un marathon en 2h30. À plus long terme, il vise un chrono de 2h28, synonyme de niveau national. Pour lui, la préparation mentale est aussi importante que l’entraînement physique pour y parvenir.
S’il se sent aujourd’hui autonome dans ce domaine, il reste convaincu que chaque athlète doit trouver les outils qui lui correspondent pour progresser.
Un partage d’expérience pour faire évoluer les mentalités
Même s’il s’entraîne seul, Guillaume partage son savoir avec les coureurs qu’il accompagne. Il estime que la préparation mentale est encore sous-exploitée dans de nombreux sports et pourrait être un véritable levier de progression pour les athlètes.
« Le mental, c’est ce qui fait la différence entre deux athlètes au même niveau physique. Travailler cet aspect peut tout changer. »
Et vous, quelles sont vos stratégies pour rester concentré et performant en compétition ?
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