
Oui, ça arrive à tout le monde.
Tu peux être passionné·e, avoir des objectifs clairs, un rythme bien rodé…
Et malgré tout, te réveiller un matin sans aucune envie de t’entraîner, de te lever, de faire ce que tu avais prévu.
Ce n’est pas une faille. C’est une phase.
Mais trop souvent, on réagit à cette baisse de motivation en se jugeant :
“Je suis pas assez discipliné·e.”
“Je vais prendre du retard.”
“Je devrais forcer, comme les autres.”
Et cette pression intérieure ne fait qu’amplifier le malaise.
Résultat : tu n’es pas motivé·e… et en plus, tu culpabilises de ne pas l’être.
Et si c’était un signal, pas un problème ?
Une baisse de motivation n’est pas forcément un “bug”.
C’est souvent une information.
Un message de ton corps : “je suis fatigué·e”.
De ta tête : “je perds le sens”.
Ou de ton cœur : “ce n’est pas aligné”.
Plutôt que de chercher à tout “réparer”, tu peux commencer par écouter.
3 pistes pour traverser les phases de creux
1. Déculpabiliser
La motivation est une variable, pas une constante. Elle fluctue. Et c’est normal.
Tu ne perds pas ta valeur parce que tu lèves le pied.
2. Rester en mouvement… même minime
Si tu ne te sens pas capable d’en faire beaucoup, fais-en un peu.
Un petit échauffement, quelques respirations, un pas symbolique.
La motivation revient souvent avec l’action.
3. Revenir à l’essentiel
Pourquoi fais-tu tout ça ? Pour qui ? Pour quoi ?
Ce n’est pas toujours la discipline qui fait défaut.
C’est parfois simplement le sens qui s’est effacé.
Ce qu’on veut te dire chez Sumfuo
Le mental, ce n’est pas être à fond tous les jours.
C’est savoir s’écouter. S’ajuster. Se respecter.
C’est avancer, même dans le brouillard.
Et surtout, ne pas confondre repos et abandon.
Tu traverses une phase creuse ?
Pas besoin d’aller plus vite. Commence juste par ne pas te juger.